
Nous quittons l’Oasis du Fouta vers 10 :30 , car nous pensons avoir largement le temps de rejoindre notre étape du jour par la route que le Guide du Routard décrit comme « très bonne »
Nous réalisons très vite que la route est effectivement très bonne si on ne roule pas dessus, mais sur la piste latérale que les charrettes à âne empruntent au triple galop, comme dans la course de chars de Ben Hur. Moise, notre hôtelier du jour, nous expliquera le soir que dans cette partie du pays les routes n’ont pas été entretenues depuis que le pays est devenu indépendant du pays en 1960…
Conduire relève plutôt de la pratique du gymkhana, et les rares patchs de goudron qui restent mettent les suspensions des véhicules à rude épreuve. Oh surprise, alors que la Merco est perdue dans la poussière sur la piste, le 4×4 resté sur la route y rencontre une éléphante et son petit … D’aucuns plus tard sans doute par jalousie prétendrons que ce n’était qu’un mirage dû à la déshydratation du fait l’arrêt de la consommation de pastis, et que les dits éléphants devaient être roses. Allez donc savoir !
Un grand moment est l’arrêt au marché aux bestiaux du dimanche de Orkadiéré, où nous avons l’occasion de mesurer les talents de négociateur de Jean Paul, pour l’achat d’un bouc, pour la modique somme de 45.000 CFA (prix de départ 75.000) ; la transaction se terminera par un bisou d’allégeance du bouc à son nouveau maître.
L’apparition des premiers baobabs confirme que nous sommes bien en Afrique, et après une recherche interminable pour trouver du pain (« mboro » en langue locale), nous nous arrêtons, pour un déjeuner de sandwiches sardines à la tomate et à l’huile, sous un beau grand arbre, qui, faute d’être un arbre à pain, s’avéra être un arbre à crottin, pas de Chavignol.
Encore une cinquantaine de kilomètres
- Avec le préfet
- le côté mauritanien
- Baobab rose…
- Flag chez Moise
- autre version du spécialiste pantois
- euh…
- u coup d’aspi ne ferait pas de mal
- Viticulteru moderne dans son nouvel hélico a vendanger
- déjeuner sous l’arbre, qui a failli être sans pain
- sous l’arbre qui n’est pqs à pain, ce n’est pas de Chavignol
- on aurait du en acheter pour donner un coup sur nos vehicules
- Spécialiste pantois
- Alors, on pêche?
de tape-cul, et nous arrivons à Bakel, une ville jumelée avec Apt, où nous nous installons Chez Moise, à l’Hôtel Boundou, l’auberge que nous avions visée pour y passer la nuit.
Le jour est encore suffisamment long pour, après avoir dégusté une bonne bière bien glacée, aller rendre visite à Jean Baptiste, le préfet, dont la résidence dans l’ancien Fort Faidherbe, offre une vue imprenable sur la rive mauritanienne du fleuve et les activités diverses qui lui sont liées (pêche au filet, passage de frontière en pirogue entre Mauritanie et Sénégal),
visiter le pavillon dit de René Caillé, un ancêtre routard et un des découvreurs de Tombouctou, et acheter des arachides dont on nous avait assuré qu’elles étaient grillées, pour accompagner le pastis que nous avions demandé au garçon de l’auberge d’aller nous acheter.
Ce n’était que du Jean Cabanon, « pastis de Marseille », pas du Ricard, mais il suffit largement à délier les langues, et monter tout en dînant une séance de photos de groupe, avec l’aide de notre hôte Moise, qui apprit au photographe de la soirée, Jean-Paul, grand maître ès-tripode
(en plus de sa spécialité nouvellement acquise, le béton conchylicole, qui comme vous le saviez déjà, l’avait laissé pantois – voir photo), l’utilisation du retardateur de son appareil photo Sony.
La soirée se termine sur la plus belle crise de fou rire du voyage, et nous rejoignons nos chambres, dont vous pouvez admirer le caractère dépouillé, voire minimaliste.

Installation électrique basse consommation, style “destroy”, très en vogue tout au long de notre parcours
- Avec le préfet
- le côté mauritanien
- Baobab rose…
- Flag chez Moise
- autre version du spécialiste pantois
- u coup d’aspi ne ferait pas de mal
- Viticulteru moderne dans son nouvel hélico a vendanger
- déjeuner sous l’arbre, qui a failli être sans pain
- sous l’arbre qui n’est pqs à pain, ce n’est pas de Chavignol
- on aurait du en acheter pour donner un coup sur nos vehicules
- Spécialiste pantois
- Alors, on pêche?
Bizarre ,je viens de recevoir 3 reportages d’un coup.
Nous,on se disait déjà,bon : y’a pas de réseau ,on s’inquiète pas !!et tout et tout ,
on se passe des coups de fil :
et toi ? tu les as eus ?
oui oui
Bon alors ça roule !
je m’en vais lire le N° 19
Bises
béa
Une fois négocié, avez-vous emporté le bouc ? Je suppose que l’histoire le dirait …